Le 13 juin, Israël a lancé une série de frappes aériennes contre l’Iran, dans le cadre de l’opération « Lion levant ». Ce recours direct à la force a marqué une sérieuse escalade dans les relations tendues entre les deux pays, les amenant à mener des frappes aériennes l’un contre l’autre depuis plus de quelques jours. Au 18 juin, Israël avait lancé plus de 400 missiles balistiques et des centaines de drones. Le gouvernement israélien affirme qu’il s’agit d’une frappe « préventive », destinée à répondre à une menace immédiate et inévitable, car « Téhéran avait déjà la capacité de fabriquer neuf bombes nucléaires ». Israël a réussi à frapper plus de 100 cibles majeures en Iran, y compris des installations nucléaires (le site nucléaire de Natanz et le centre de recherche nucléaire d’Ispahan) et a tué de nombreux commandants militaires et scientifiques de haut rang.
L’escalade a suivi le rapport de l’organe de surveillance nucléaire des Nations unies, selon lequel « l’Iran a encore augmenté son stock d’uranium enrichi à des niveaux proches de ceux des armes ». Simultanément, l’administration Trump tentait de parvenir à un accord de paix avec l’Iran, mais en vain après quelques cycles de négociations. Dans son média social Truth, Trump a déclaré qu’il lui avait donné un ultimatum de 60 jours pour conclure un accord, et, peut-être pas par coïncidence, le jour…
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