Le « corridor de Zangezur » reste l’une des questions régionales les plus controversées. Le président azerbaïdjanais ne manque jamais une occasion d’exiger un accès sans entrave au Nakhitchevan à travers le territoire arménien. Les États-Unis se montrent de plus en plus intéressés par une médiation entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur cette question et quelques messages ont récemment été envoyés dans ce sens. Le plus discuté est la proposition du 11 juillet de l’ambassadeur américain auprès de la République de Turquie, Thomas J. Barrack, suggérant que les États-Unis prennent le contrôle de la route de 32 kilomètres sur la base d’un bail de 100 ans, avec toutes les parties en mesure d’en bénéficier.
Avant la proposition de l’ambassadeur, le secrétaire d’État Marco Rubio avait exprimé l’espoir, lors d’une réunion du cabinet avec le président Trump, de voir « un accord de paix entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie ». L’annonce a été faite le jour même où le premier ministre arménien Nikol Pashinyan et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev…
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