Anatomie d’un génocide : Comment le département d’État a involontairement donné son feu vert à la guerre contre les Arméniens
L’Azerbaïdjan est sur le pied de guerre.
Le 9 septembre, l’Artsakh, le Kosovo du Caucase, une république d’origine arménienne établie sur des terres que le dirigeant soviétique Joseph Staline a transférées à l’Azerbaïdjan, a tenu des élections présidentielles. Il s’agissait de la septième élection présidentielle de cette république non reconnue depuis les années 1990. Mais cette année, l’Azerbaïdjan, sentant la faiblesse de Washington, a lancé un ultimatum : les élections équivaudraient à la guerre. La dictature riche en pétrole a diffusé des images de mobilisation pour souligner ses exigences. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a consciencieusement appelé le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, mais ses paroles étaient faibles et, par omission, Blinken a signalé qu’Aliyev ne risquait aucune…
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