Au lendemain de la signature de l’accord du 8 août à Washington, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan reste toujours aussi complaisant. Il affirme avoir obtenu des garanties de paix et de souveraineté. Pourtant, les faits semblent indiquer le contraire : La perte de souveraineté de l’Arménie sur une partie de son territoire, des changements d’alliances aux conséquences économiques et militaires incalculables, et l’absence totale de gains clairement identifiés pour l’Arménie.
La solution américaine vise à isoler la Russie et l’Iran, un objectif qui satisfait à la fois les Européens et Israël. Mais les Européens devraient s’inquiéter des répercussions dans les domaines géoéconomique et géopolitique ; les échanges Asie centrale-Europe qu’ils envisageaient dans l’accord de Samarcande signé en avril 2025, notamment pour s’approvisionner en hydrocarbures et s’affranchir de la dépendance vis-à-vis du gaz et du pétrole russes, passeront sous contrôle américain, si l’accord de Washington se concrétise. Signe supplémentaire d’alerte pour l’Europe, un accord EXXON-SOCAR (compagnie nationale de gaz de l’Azerbaïdjan) a été signé à Washington…
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