J’ai précédemment soutenu que les États-Unis n’ont pas de présence stratégique dans le Caucase du Sud et n’en ont jamais eu. J’ai exprimé l’avis que l’administration Trump n’est pas une exception à cette situation : elle avait également ses propres intérêts clairs dans le Caucase du Sud, mais le désir et la nécessité d’y assurer une présence stratégique n’avaient pas été formés. Bien sûr, le Caucase du Sud a une géographie extrêmement complexe : il est bordé par le principal concurrent des États-Unis – la Russie -, son principal adversaire – l’Iran – et un allié stratégique – la Turquie.
Ces dernières semaines, la politique des États-Unis dans le Caucase du Sud a fait l’objet de discussions très actives. Cela est dû à l’annonce par Trump d’un accord de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, au cœur duquel se trouve l’idée de construire un corridor dans le Caucase du Sud, c’est-à-dire à travers le territoire de l’Arménie. Ce corridor relierait l’Azerbaïdjan au Nakhitchevan et, de là, à l’Europe en passant par la Turquie. Grâce à cette mesure, les États-Unis peuvent évidemment assurer une présence dans la région, si le plan est mis en œuvre…
Votre contribution nous aide à couvrir les frais (hébergement, maintenance du site) et à continuer de produire des articles de qualité accessibles à tous.
✅ S'abonner pour accéderVous avez déjà un compte ? Connectez-vous.


