Retour de Damas : brèves de voyage
Dans un passé mi-proche mi-lointain que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaître, quand l’État profond n’était encore qu’un cauchemar américain (tel que décrit par Ike Eisenhower ou John Kennedy) et notre mainstream un simple rêve d’apprenti sorcier, on accordait du crédit aux « grands reporters » ou autres témoins de choc. La formule magique « Selon un voyageur revenant de Bagdad » clouait le bec aux sceptiques professionnels ou aux ancêtres des « chiens de garde » d’une doxa balbutiante… Ces temps sont révolus : les millions de morts, d’estropiés, de victimes des innombrables guerres de l’Axe du Bien dans des dizaines de pays, les millions de réfugiés ou déplacés jetés sur les routes ou les mers, ne suffisent plus pour réveiller la conscience ou ébranler la bonne conscience des myriades d’affidés ou d’affinitaires qui ont choisi de servir inconditionnellement les thèses de l’Occident dans…
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