Jeffrey Epstein : un réseau tentaculaire

par | 6 Jan 2024 | Tribunes libres

MÉDIA LIBRE INVESTIGATION

 

Jeffrey Epstein : un réseau tentaculaire en Russie, en Chine et aux États-Unis en lien avec Benjamin Netanyahou.

Nous savions déjà que la toile d’araignée du trafiquant sexuel international comprenait : – des membres centraux du Mega Group, organisation informelle “philanthropique” de milliardaires pro-israéliens – des fondations “caritatives” et des entreprises juives – des politiciens et responsables publics aux USA et en Israël – des premiers ministres passés et présents, tels que Shimon Peres, Ehut Barack et Benjamin Netanyahu – des associés de l’administration Trump – le Syndicat du Crime du mafieux Lucky Luciano, qui visait à lier la mafia italo-américaine et la mafia juive – des pontes du crime organisé en lien avec le domaine des affaires et du renseignement (réseau US Meyer Lansky) – la NSA, l’Unité 8200″(l’équivalent israélien de la NSA), la CIA et le Mossad La meilleure illustration de la façon dont ces acteurs se sont souvent mélangés entre eux peut se voir chez Ronald Lauder, l’ami du mécène d’Epstein, Leslie Wexler : membre de Mega Group, ex-membre de l’administration Reagan, ex-Ministre-Adjoint de la Défense des USA pour les Affaires Européennes et l’OTAN, ami de longue date de Donald Trump, mais aussi longtemps donateur pour le Likoud, et spécialement pour Benjamin Netanyahou.

Durant le temps qu’il passa comme ministre-adjoint à la Défense, Lauder s’était déjà fait l’allié du représentant israélien de l’époque à l’ONU, le même Netanyahou. Lauder allait même devenir l’un des plus importants fers de lance de Netanyahou vers le pouvoir, en particulier pendant sa victoire surprise en 1996. Une proximité qui s’est alors renforcée avec le Mossad, placé sous l’autorité directe du nouveau Premier Ministre, Benjamin Netanyahou.

De la même manière, sur la base de fuites de courriels, Netanyahou a utilisé Epstein pour faciliter la rencontre avec Jes Staley, l’ancien PDG de JPMorgan Chase, la plus grande banque américaine, Epstein ayant de multiples connexions avec des personnalités éminentes au Royaume-Uni, en Chine, au Moyen-Orient, mais aussi en Russie. Autant de pays où Epstein concluait des accords sensibles dans l’intérêt d’Israël et avec la bénédiction de Netanyahou (Daily Beast). La vérité est qu’Epstein “partageait le même réseau que Staley : Ehud Barak, Prince (Blackwater), Mohammed bin Salman, Mohamed bin Zayed, Donald Trump, Bill Clinton… mais également Netanyahu.”

On sait aussi qu’Epstein a hérité des opérations de Robert Maxwell pour le Mossad, en faisant chanter, comme lui l’avait été auparavant, les puissants de ce monde avec des vidéos de leurs ébats sexuels ou pédophiles. On sait moins qu’Epstein était en lien avec Black Cube, le “Mossad privé”, composé d’ex-agents du Mossad, du Shin Bet et du secteur privé, les mêmes qui ont été engagés par David Boies, avocat d’un autre pervers sexuel, Harvey Weinstein, afin de discréditer des actrices l’accusant d’agressions sexuelles. Or, on envoie pas des anciens du Mossad au Black Cube, jusqu’à leur chef Effraim Halevy, sans l’accord du Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui suit bien sûr toutes les affaires de près. Il en est de même pour la société Carbyne, en lien avec Black Cube, dans laquelle Epstein a travaillé en étroite collaboration avec Israël, opérant pour la surveillance de masse la plus totale de toute nation, et n’ayant aucune restriction pour transférer sa technologie aux plus offrants comme à des dirigeants autocratiques. Parmi eux, là encore, la Chine, la Russie, mais aussi les Émirats arabes unis ou le complexe militaro-industriel américain en co-action avec Netanyahou. Aucune surprise alors à ce qu’Alex Dizengof, responsable de la cybersécurité au sein du bureau du Premier ministre israélien, devienne par exemple Chief Technology Officer de Carbyne.

 

Source : https://twitter.com/MDIALIBREVRIFI1